Ce 3ème mercredi du carême nous a conduits au puits de notre cœur où le Seigneur nous attendait.
Comme avec la femme Samaritaine, il souhaitait engager un dialogue avec chacun de nous et nous conduire progressivement à reconnaître que nous avons soif et à identifier notre soif…
De quoi ai-je soif ? Je désire quoi ? Je cherche quoi ?
Dieu, tu es mon Dieu, je te cherche dès l’aube : mon âme a soif de toi ; après toi languit ma chair, terre aride, altérée, sans eau. (Psaume 62, 2)
J’ai cherché celui que mon cœur aime ; je l’ai cherché ; je ne l’ai pas trouvé. (Cantique des cantiques 3, 1)
Puiser… pour ne pas s’épuiser…
Puiser, c’est dialoguer…
Puiser, c’est faire preuve d’humilité…
Puiser, c’est guetter le retour de l’autre…
Puiser dans l’Esprit Saint…
Puiser dans la Parole de Dieu…
Puiser dans la prière…
Puiser au sacrement du pardon…
Puiser dans l’Eucharistie…
Puiser… ne t’arrête jamais, dès que tu t’arrêtes tu n’auras plus soif !

Puis, nous étions encouragés à ne pas avoir peur de descendre dans le puits de notre cœur – le Seigneur fera le voyage avec nous – et de lui donner tout ce que nous y découvrirons, peut-être toutes sortes de pierres, de débris, de feuilles mortes… de lui donner ce qui nous habite, ce qui était souillé, de lui donner ce que l’on découvrira sous la douce lumière de son amour et de sa miséricorde…
Encouragés également à poser un acte de foi en la présence du Seigneur en chacun de nous, à être fidèles à la prière quotidienne, à le chercher sans cesse au-delà de nos envies… on finira par découvrir la source qui habite au plus profond de notre cœur, une source pure, bienfaisante, douce, paisible et rafraîchissante…
« L’eau que je lui donnerai deviendra en lui source d’eau jaillissant en vie éternelle ! » (Jean 4, 14)
Nous deviendrons capables d’étancher la soif d’amour de ceux que le Seigneur place sur notre chemin.
